L'allée des embrumes

Abelforth ne sût comment réagir... Il avait accepter contre toute attente de répondre aux exigence de ce maître. Il s'était juré de rester en dehors de tout ca. Pourquoi n'avait-il pas décliné.
Un dialogue intérieur se faisait dans ses pensées :

- Bon sang Abel, c'est pourtant pas compliqué de dire non !!
- Tu as fais le bon choix, c'est ta nature, tu dois y retourner, on y échappe pas...
- Non sors toi de là, fais quelque chose, pense à tout ce que tu as fait pour t'en défaire et ne gâche pas tout ce travail !!

Il ne savait plus quoi penser, comme lorsque l'on imagine deux faces distinctes chez un individu, l'une représentée par un petit diable dans la conscience et l'autre par un petit ange. Jusqu'ici, il semblerait que le diable eut été convainquant...
Il savait qu'il venait de faire le premier pas vers son passé mais n'éprouvait aucun remord étrangement, il se sentait bien et en accord avec sa conscience même si un petit ange le harcelait de morale.

Lucityl sortit Abelforth de ses pensées :
- Abel...
- euh... oui ?
- je t'ai posé une question...
- oh euh... Rien.. enfin pas grand chose, de la surveillance en fait, rien de bien méchant..
- Tu dois surveiller qui ? Lucityl savait qu'il lui mentait.. de la surveillance... le maître avait assez de seconds couteaux pour ça, Abel était bien trop important aux yeux du maître pour qu'il lui assigne un telle tâche.
- Des gens... qui lui semble contre la cause qu'il défend...
Toi ça va ? dit Abelforth pour changer de sujet..
- Euh oui mais tu me l'a déjà demandé...
- Génial, tant mieux... Euh on continu la visite ?

Lucityl regarda Abelforth attentivement comme si elle tentait de lire dans ses yeux mais rien n'y faisait.
Ses yeux ne laisset rien transparaitre si ce n'est que, d'habitude très clair, son regard semblait assombris. Plus d'éclat, plus d'étincelle.

Abelforth commenca à s'éloigner et repartit dans ses pensées tandis qu'ils continuaient la visite :
Après tout je ne lui mens pas, mais je ne lui dis pas tout... Je surveille, c'est mon seul but... le reste, ce que je dois faire pour surveiller, c'est... secondaire, sans importance.

Lucityl savait pertinemment que Abelforth mentait, et il devait lui dire la vérité : leur mission en dépendait. Seulement, elle n'eu pas la force d'insister face à ces yeux pleins de détermination mais doux.
C'est pourquoi elle décida de remettre cette question à plus tard lorsque Abelforth sera moins sur ses gardes et au pire, elle pourrait toujours enquêter!

Le reste de la visite se passa très bien et Lucityl redevenue Malicia présenta Abelforth à leurs "frères et soeurs d'idéologie".

Enfin ils retournèrent dans leur quartier : ils devaient partager une "chambre" avec "salle de bain" :

-Ahhhh, je vais enfin pouvoir me changer, dit Lucityl toujours dans sa tenue provoquante. En plus, avant je partageais cette chambre avec Warrick, alors t'imagine même pas à quel point je suis contente que tu sois là! Dormir avec quelqu'un qui ne pue pas et qui n'est pas grossier, c'est le bonheur!

Mais Abelforth ne répondit pas, il était absent, ce qui commenca à taper sur le système de Malicia.

-Abel, dit moi ce qui ne vas! Si tu t'imagines que je ne vais pas insiter pour que tu me dise la vérité sur ta mission, tu te mets le doigt dans l'oeil! Cette mission est très importante et il faut que nous nous sérions les coudes : la vie de plusieurs être humains en dépend.

Mais malgrè le discours de Lucityl, Abelforth ne dit rien sur les raisons de son tourment. Le seul avantage des paroles, c'est qu'à présent Abel la regardait. Mais cela ne suffit pas à Lucityl pour atténuer sa colère qui allait en montant : à quoi joue t'il? pensa-t-elle, j'ai toujours était de son côté moi et je ne l'ai jamais trahie!

-TU VAS ME REPONDRE, OUI? J'AI TOUJOURS ETAIT DE TON COTE ET JE SUIS PRETE A RISQUER MA VIE POUR TOI. JE NE DEMANDE RIEN EN ECHANGE MIS A PART UN PEU DE CONSIDERATION EN ME DISANT, PAR EXEMPLE, CE QUI NE VA PAS. MAIS REPONDS MOI "BORDEL"!

La colère de Lucityl ne s'estompait pas, et elle risquait de s'agraver encore. Et même si il était dangeureux pour elle de se mettre colère (elle ne contrôlait plus ses pouvoirs), elle ne parvenait pas à se calmer et les meubles autour de Lucityl et Abelforth commençaient à vibrer!

Abelforth se sentait coupable de cacher sa mission à Lucityl mais il savait que c'était trop tôt et qu'elle l'en empêcherait.

Lorsque les meubles se mirent à bouger et à se soulever progressivement, il sut que cette fois Lucityl était bel et bien en colère. Il jeta un rapide coup d'oeil dans la pièce en mouvement et eut un léger rictus sur les lèvres... il aimait la voir en colère... c'était cruel à sa façon mais il adorait ça...

- Je ne vois pas ce qu'il y a de marrant ! cria-t-elle en voyant son sourire.
- Excuse moi... je ... Il regarda une nouvelle fois dans la pièce puis s'approcha lentement. Elle était légèrement plus petite que lui mais cependant plus menue, il s'en rendit compte plus que jamais lorsqu'il posa ses mains sur ses épaules.
- Je ne peux rien révéler pour le moment, je t'en pris fais moi confiance, je te promet qu'aucune vie ne sera en danger, j'en donne ma parole.... dit-il en s'efforçant d'y croire.

Tu le sauras bien assez vite.. pensa-t-il.

Lucityl resta sans voix un instant à le regarder droit dans les yeux..
Il lui sourit en adoucissant son regard et elle se détourna afin d'aller dans la salle de bain se changer, manifestement toujours en colère même si les meubles étaient redevenus immobiles.

Il regarda le lit, il allait dormir tout près d'elle, s'était vraiment étrange pour lui, il n'avait jamais dormi qu'avec une seule femme, Key... Il ne savait pourquoi mais jamais il n'avait pu rester dormir avec une autre jeune femme même lorsque leur relation avait été intime, il devait s'en aller, ne pas rester.
Il s'allongea tout de même sur le lit et s'endormi avant même que Lucityl ne sorte de la salle de bain...

Lorsque Lucityl revint dans la chambre, Abelforth dormait, elle pensa que ses préocupations n'étaient pas sigrave que ça s'il arrivait à dormir aussi facilement!A moins qu'il ne fasse semblant.

En tout cas, elle-même eu du mal à s'endormir (surtout quand Abelforth commença à murmurer dans son someil :
-Non, ne m'obligez pas à faire ça,non, pitié...je me l'étais promis, non....non, je ne veux pas, non....)

Le landemain matin, c'est Abelforth qui la réveilla :

-Non, laisse moi dormir, hummmmmmm...murmura la jeune femme
-Allez, il faut que tu te réveil, on a une nouvelle mission à accomplir.
-Mais j'ai pas assez dormie euhh...geigna Lucityl ce qui eu pour conséquence de faire sourir Abelforth.
-Et pour ceci, tu ne te réveilleras pas?dit Abelforth, un plateau dans la main contenant un petit déjeuné français en règle : café, croissant chaud et confiture!
-Merci!!!s'écria Melle Linese, toute à fit réveillée!Hummm, c'est délicieux! Et même si je n'aimerais pas gâcher ce merveilleux repas, c'est quoi cette mission?

Lucityl et Abelforth s'assirent autour d'une petite table ronde en marbre. Lucityl se servit et commença à deguster un croissant au beurre qu'elle trempa dans son café ; la confiture ne ressemblait en rien à de la marmelade mais Lucityl sembla l'apprécier.

- J'avais oublié à quel point c'était bon... Tu ne mange pas ? demanda Lucityl
- Tu es déjà allée en France ?
- Tu réponds toujours à une question par une question ?
- Désolé... dit Abelforth en souriant et en plongeant le regard dans son café, mal-à-l'aise.

Il y eut un silence puis Lucityl reprit :
- Tu ne m'as toujours pas expliqué cette mission...
- C'est en France... Nous devons superviser une opération. Le maître va envoyer une vingtaine d'hommes pour faire tomber l'Arc de Triomphe et nous sommes là pour nous assurer que tout se déroule comme il faut.
- L'Arc de Triomphe... on va vraiment le laisser se faire détruire...
- J'en sais rien, j'aimerais trouver une autre solution mais j'ai bien peur que l'on n'y puisse rien.

Quelqu'un frappa à la porte.- J'y vais, dit Abelforth, finit ton déjeuné je m'en occupe.

Il se rendit à la porte et l'ouvrit en serrant sa baguette contre lui.
- Monsieur Grindelwald ?
Abelforth acquiesca.
- Une lettre pour vous.
Abelforth prit la lettre, l'ouvrit lentement et la lu.

Grodric Grandefoi
46 ans
Marié et père de deux enfants
133 Boulevard du Rameau, Paris

Sa première mission personelle venait de lui être révélée.
Il détruit la missive après avoir bien enregistré l'adresse et le nom puis retourna vers la table pour commencer à débarrasser.

- Qui-était-ce ?
- Le maitre d'hôtel, il voulait savoir s'il on allait rester cette nuit. Je lui ai dis que non, nous ferions mieux d'être sur place au plus tôt.
- Tu n'as pas touché à ton déjeuné.
- Je n'ai pas très faim, ce n'est pas grave.

Lucityl se leva et débarrassa avec lui, apparement bléssée qu'Abelforth fasse tant de mystères.

Malgrè tout Lucityl était un peu heureuse de partir en mission, non pas que détruire l'arc de triomphe (en plus de la tour eiffel que les moldus avaient eu du mal à reconstruire), mais retourner en France était pour elle un bonne nouvelle! Même si les français ne lui paraissaient pas très aimables (bien que ce soit en grande partie à cause de leur langue), elle adorait le charme du côté traditionnel de la france!

-Tu dois être heureux Abelforth de partir dans ton pays natal!
-Mouais...
-Ca n'a pas l'air de te réjouir! Remarque, vu les circonstances, c'est pas si étonnant!

Puis le silence s'installa entre eux jusqu'à ce que melle Linese, en train de se préparer à partir eu un éclair de génie :

-Hey, j'ai une Idea

pour éviter de faire tomber l'arc de triomphe!
-Ah! qu'est-ce?demanda Abelforth d'un ton morne.
-Tu m'as bien dis que les agents secrets français étaient d'une efficacitée redoutable?
-Oui oui, enfin pas pour le coup de la tour eiffel qui a été à moitié détruite, mais bon, où veux tu en venir? On ne va tout de même pas les prévenirs, ce serait trop risqué!répondit Abelforth
-Alors écoutes moi bien! : 1_tu dis au maître qu'il faut que tu retourne au ministère pour prendre des jours de congés afin de ne pas éveiller des soupçons, 2_quand tu y es tu te débrouille pour faire passer un mot à Burrich en lui demandant de mettre les agents secrets moldus français sur la piste de l'attentat subtilement et discretement. 3_Les aurors français qui surveillent les agents secrets moldus seront au courant et ils éviteront les dégats!annoca lucityl avec un sourir de malice aux lèvres!Qu'en penses tu?

Sans même le savoir, Lucityl venait de donner à Abelforth le moyen d'executer sa mission première.

- C'est une bonne idée, très ingénieux ! Mais cela veut dire que tu pars seule en France pour le moment afin de surveiller que tout se passe comme prévu et moi je te rejoins après avoir accompli les trois tâches ?
- Ca me va !
- euh... d'accord..

Il allait donc aller voir le maitre et le prévenir de ce petit contre temps, il irait prévenir Burrich qui lui s'arrangerait pour que les services secrets moldus agissent et que les aurors soient également sur le coup. Quant à lui, il pourrait, à son arrivée en France faire un léger détours chez ce monsieur Grandefoi avant de rejoindre Lucityl dans sa mission de surveillance.

- Eh bien alors il vaudrait mieux que je m'y mette de suite, je vais prévenir le maitre...
- Bien
- Euh tu seras surement déjà en Route pour la France lorsque je reviendrais du ministère alors... fais attention à toi, pas de prise de risque inutile, dit-il avec un petit sourire en coin. Puis il partit.

Malgrè les paroles de Abelforth, Lucityl sentait un malaise dans le ton de sa voie mais elle décida qu'il valait mieux ne pas le faire remarquer.
-Ne t'en fais pas pour moi.lui répondit-elle alors qu'il franchissait la porte sans même un regard.

Lucityl finit alors de faire ses valises seule puis elle ferma la porte de la chamdre à l'aide d'un sort informulé assez puissant.

D'après le maître ses hommes l'attendaient au sacré coeur en France (un lieu ouvert aux moldus mais qui cache en sous sol une sorte de "chemin de traverse" à la française.) Donc Lucityl transplana à cette endroit.

Abelforth revint une heure plus tard à l'hôtel, il avait prévenu le ministre, qui se chargerait, il l'espérait, d'organiser la défense. Pour le ministère, il était en vacance ainsi que pour le maitre.
La porte de la chambre et le sort que Lucityl lui avait jeté lui résistèrent pendant plus d'une demi heure.
Lorsqu'il fut enfin entré, il se mit à son tour à rassembler ses affaires qui à vrai dire n'étaient pas nombreuses et s'envola à bord de sa flèche d'argent vers la capitale de la France.

A son arrivée il déscendit en piquet sur une petite ville peuplé de sorciers non loin de Paris, il ne puvait arriver en balai en plein milieu de la capitale. Il se rendit ensuite en métro jusqu'au ministère de la magie Français.

Il était heureux de retrouver son pays, sa langue natale et sa culture. Il avait eu plusieurs fois à entrer dans ce ministère, le plus souvent dans des histoires assez louche de contrat à executer. La raison d'Etat comme disait ce bon vieux Franz, un aurors Français très réputé qu'Abelforth avait plus d'une fois assisté.
Cette fois c'est lui qui avait besoin d'aide, pour une affaire louche et Franz accepterait, il le savait.

Il se rendit dans le hall et fit appeler Franz qui vint presque immédiatement.

- Eh Abel ! Mais qu'est-ce qui peut bien te ramener vers nous ? J'y croyais pas quand on m'a appelé mais heureux de te revoir, dit Franz en prenant Abelforth dans ses bras. Franz était beaucoup plus massif qu'Abelforth, mais cela n'était pas très difficile.
- Bon qu'est-ce qui t'amène, on m'a dit que c'était urgent ?
- J'ai un service à te demander, enfin peut-être même plusieurs... dit Abelforth sérieusement.
Je ne peux pas t'en parler ici, y a t-il un endroit où l'on pourrait s'isoler ?
- Oui bien sur suis-moi.

Ils se rendirent tout deux dans une petite salle de repos aménagée vide depuis que le soleil avait refait surface.
Ils s'assirent et Abelforth s'expliqua.
La discussion fut assez brève et ils partirent ensemble à l'adresse indiquée sur la missive.

La maison qui maintenant leur faisait face avait belle allure, beaucoup de classe, disne des beaux quartiers parisiens. Ils entrèrent par effraction dans la demeure et commençèrent à visiter. Abelforth et Franz montèrent les escaliers en silence pour ne pas éveiller les soupçons. Ils entrèrent alors dans une pièce bleutée par une veilleuse. Des cris s'élevaient d'un tout petit lit ou se débattait un petit garçon tout juste né. La voix de la Jeune femme se fit entendre de la cuisine et Abelforth entendit quelqu'un s'approcher de la chambre. Les deux hommes se dissimulèrent de chaque côtés de la porte et attendirent que la personne entre.
Ils virent une petite silhouête pousser la porte, un petit ours en peluche à la main. L'enfant, certainement agé de 4 peut-être 5 ans s'approcha du berceau et plongea le petit ourson,les cris s'arrêtèrent lentement.
Abelforth s'approcha alors et pris le jeune garçon dans ses bras en lui tenant une main sur la bouche afin qu'il ne crit pas.

- Chut... pas un bruit petit et aucun mal ne sera fait. Je vais te lâcher mais tu ne dois pas crier... puis-je te faire confiance ?
Le petit acquiesca d'un signe de tête.
- Bien... fit Abelforth avant de retirer sa main. Où se trouve ton papa ?
Le petit hésita lorsque Franz prit le petit bébé et se mit à le bercer lentement.
- Il est...dans son bureau, là-bas, fit le garçon en désignant une porte.

Les deux hommes prirent congé des enfants et fermèrent la porte à clef derrière eux. Ils pénétrèrent dans le bureau et d'un geste sûr Abelforth sortit sa baguette et pétrifia l'homme assis au fond de la pièce. Franz aida Abelforth à porter l'homme paralyser et ils le firent descendre délicatement les escaliers. Un camion noir banalisé les attendait dehors. Ils installèrent l'homme et démarèrent.

- J'ai encore du mal à croire que tu te sois rangé ! cria Franz en riant. Quand je pense que tu était le moins scrupuleux de tous et aujourd'hui, tu ne peux même plus exécuter un contrat sans t'en sentir térriblement coupable...
- Franz... c'est bon... tu me dépose au sacré coeur et tu fais ce que je t'ai dis, c'est tout ce que je te demande.
- C'est bon j'ai compris, c'était pour te charier. Tu pries en plus ?!! ajouta-t-il ironiquement.
-Pfff...
- Ok j'arrête.

Abelforth descendit au quartier Montmartre, il n'avait plus qu'à remonter et il atteindrait le sacré coeur.

Il entra discrètement, des chrétien de toute horizons se recueillaient.
Il se dirigea vers le fond de l'église où un Homme charpenté lui fit signe d'approcher. l'homme le dirigea vers une cloison apparemment fermée, qu'Abelforth se vit traverser comme un spectre.
Au loin, il aperçu Lucityl et se dirigea vers elle.

Le landemain matin, Abelforth et Lucityl allèrent voir le maître dans la grotte en silence. Ce qui donna une occasion à Warrick de lancer une autre vane de mauvais goût :

-Alors il y a de l'eau dans le gaz? Mes mes chers amis, il ne faut pas se faire la gueule comme ça, c'est pas joyeux!...
-La ferme Warrick, dirent en même temps Malicia et Abelforth
-Tu faisais moins le fier hier devant le chef! rajoutat Abelforth d'un ton méprisant.
-Allez, on se dépêche si on ne veut pas que le chef finisse par nous envoyer des doloris. Dit Malicia pour couper court à la discussion.

Lucityl avait effectué un transplanage d'escorte en soutenant Andrew sur ses épaules. Celui-ci était très mal en point, "pourvue qu'ils survivent" se disait-elle en pensant à la fois à Abelforth et à Andrew. Elle savait que c'était deux très puissants sorciers et ça s'était confirmé durant la bataille. De plus c'étaient deux hommes très important dans sa vie. Si elle devait perdre en même temps un ami avec qui elle partageait tout depuis qu'il était apparut dans sa vie et un garçon pour qui elle éprouvait une certaine attirance, elle n'aurait plus de raisons de vivre....

Malicia alias Lucityl sortit de ses pensées négatives quand un médicomage rallié au groupe lui demanda de lâcher Andrew qui s'était évanouie. Même si Malicia avait été elle aussi blessé, elle ne sentait aucune douleur, toutes ses pensées étaient tournées sur la bataille qui venait de se passait.

Elle se rendit soudain compte qu'elle s'était battue avec une innocente parce qu'elle était jalouse de sa beauté et parce que ça préservait sa couverture?! Et dire qu'elle reprochait à Abelforth d'être prêt à sacrifier la vie de quelqu'un pour leurs couvertures! Cette fois si, c'est lui qui avez sauvé l'innocent.....

"Mais que m'arrive-t-il?"se demanda-t-elle avant de s'écrouler sur le sol.

Juste après avoir transplanée, Malicia se jeta un charme hyper-sensibilité, pour que ses sens soient en éveil sans efforts, avant qu'Andrew est transplané à côté d'elle.

Ils s'avancèrent dans l'allée, et entrèrent dans un premier "magasin" pour y acheter diverses potions -pas très recommendables pour la santée, soit dit en passant!- et quelques minutes après Malicia sentit denouveau un regard sur elle. Mais quand elle se retourna, elle ne vit personne, bien qu'une odeur désagréable, qui n'avait rien avoir avec les potions, flottaie dans l'air.

Alors Andrew lui demanda ce qui n'allait pas et elle lui répondit qu'elle était simplement fatiguée.

-Alors là, je te comprends : la mission d'hier m'a complètement épuisé!
-Oui, on travail dure-dure en ce moment!

Au bout de deux heures de rude marchandage le duo avait enfin trouvé tout ce qu'il voulaient et ils s'accordèrent une heure de pause au Chaudron Buveur. Alors que Andrew allait payer l'addition, Lucityl aperçu l'homme qui la suivait : elle en était sûr, cet homme repoussant était chargé de la surveillée pour le compte du maître, qui n'avait finalement pas si confiance que ça envers elle. La mission d'espionnage devenait de plus en plus dangereuse et lucityl avait hâte qu'elle finisse. Mais il fallait qu'elle trouve un moyen de prévenir le ministère tout en regagnant la confiance du clan : c'était impératif, mais ho combien difficile!