Le sacré coeur

Le sacré coeur est un monument français très connu, à la fois des moldus et à la fois des sorciers!

En effet les sous-sols du sacré-coeur ressemblent fortement au chemin de traverse anglais!

Malicia briffait ses hommes dans un bar assez fréquenté pour assurer leurs couverture lorsque Abelforth arriva. Elle le présenta aux autres et tous les deux finirent de préparer le plan.

Enfin, au bout d'une heure Malicia peu parler à Abelforth alors que leurs hommes mettaient le fameux plan en place.

-Alors, tu l'as prévenue?Demanda-t-elle
-Mission accomplie, je lui est envoyé une lettre, j'espère juste qu'il la lira à temps!
-Tu ne lui a pas dit en personne?s'exclamma Malicia
-Ben...

- Impossible il n'était pas présent au ministère, encore à l'étranger, il aura la lettre à temps et j'espère qu'il pourra faire le necessaire. Nous allons le savoir bientôt de toute façon, l'opération commence dans 10 minutes top chrono.

- Et s'il n'a pas pu faire le necessaire ? demanda Lucityl d'un air un peu désaprobateur.
- Alors le l'Arc de Triomphe devra s'écrouler... pour rien au monde nous ne devons griller notre couverture. Seul quelqu'un d'extérieur doit intervenir.
- Pourvu qu'il reçoive cette lettre... murmura Lucityl.

- ah au fait, j'ai trouvé la porte de la chambre d'hôtel drôlement robuste pour une simple porte de moldus... dit Abelforth en lançant un petit regard malin à Lucityl.
- Je n'allais tout de même pas laisser pour seule défense une serrure médiocre... ta eu du mal à l'ouvrir au moins? répondit Lucityl sur le ton du défi

Il sourit et s'alluma une cigarette
Il en proposa une à Lucityl...

-Merci, je ne suis pas une grande fumeuse mais dans ces moments là, ça ne peut que faire du bien! répondit Lucityl,Oh fait, j'ai fait quelque chose d'imprévue moi aussi!
-Euhhhhh, que veux tu dire par là?demanda Abelforth
-Eh, bien, si tu as eu du mal à ouvrir la porte de notre chambre....les crétains qui nous servent d'hommes de main n'arriveront pas à ouvrir la seule porte qui mène aux fondations de l'arc, et puisqu'il est imposible de transplaner à l'interieur....
-Par...don?demanda Abelforth en s'étranglant à moitié et en lançant un regard où se mêler colère et désaprobation.
-Au cas où il y aurait un problème dans le plan A j'ai trouvé un plan B à la dernière minute : impossible de te prévenir! Mais au moins si jamais la plan A ne fonctionne pas, le plan B évitera la mort de nombreux touristes! En plus le sort n'agira que si je le déclanche : j'ai utilisé la fameuse formule "distanciactivus"! Donc c'est vraiment en cas d'urgence!expliqua Lucityl.
-Bien, bien, mais si jamais notre couverture est levée à cause de ça, on est mal Melle Linese, très mal!Dit Abelforth

Lucityl le prit très mal : comment Abelforth a-t-il peu oser lui parler de cette manière là? Elle était son égale et elle tenait à ce que Abelforth la respecte qomme il se doit! Et non qu'il la prenne pour une candide! Mais surtout, c'est le nouveau sens des priorités d'Abelforth qui la scandalisa : il était donc près à laisser des gens mourrir pour leurs couverture?

-Pardon, MONSIEUR? Pour vous des êtres Humains ne sont que des choses subtiles? Notre couverture serait plus importante que ça? s'exclama Lucityl

(Désolè je suis peut être y aller trop fort avec ton personnage Abelforth, si tu veux, je rectifirait.)

Abelforth se demanda tout d'abord si Lucityl plaisantait mais son regard trahissait la colère, elle ne plaisantait pas.

- Mais qu'est-ce que tu racontes ? dit Abelforth incrédule.
- Tu m'a très bien compris. Un jour tu ressembles à un exemple de moralité et le lendemain tu te contrefiches de tuer des innocents pourvu que TOI tu ne risques rien ! Et puis tu crois que je n'ai pas vu ton petit manège ?! qu'as-tu fais ce matin, tu n'as tout de même pas mis plus de 6 heures à envoyer une lettre au ministre ?!

Abelforth détourna le regard comme perdu dans le vide à mesure que la colère montait en lui à son tour.
Il porta la cigarette à ses lèvres en se retournant légèrement comme pour couper court à la conversation, il n'aimait pas les disputes. Mais la colère se faisait grandissante, il reprit sa cigarette et se retourna vers Lucityl.

- Tu me prends vraiment pour cette personne ?! Celle que tu viens de décrire ? demanda-t-il contrarié.
- Tes agissements ne me montrent pas le contraire depuis quelques temps, et tu viens de le dire "pour rien au monde notre couverture ne doit-être grillée ! Des innocents peuvent mourir !
- Stop ! arrête je t'en prie...
Aucun combat ne se mène sans que des gens meurent... Toute guerre a son lot de perte.
- Tu as vu comment tu en parles ! "son lot de perte" ! dit Lucityl indignée.
- Oh, excuse moi... excuse moi de préférer qu'aujourd'hui des gens meurent si l'on ne peut intervenir sans remettre en question toute l'opération ! Car si l'on est repérés, ce n'est pas seulement aujourd'hui que des gens vont mourir, plus rien ne les arretera ! La guerre sera lancée, et là, bien plus de gens mourront ! Alors que si l'on n'intervient pas, oui des innocents mourront, mais si cela peut sauver la vie de MILLIONS d'autres, alors je suis prêt à le faire.
- Comment peux-tu accepter ça ?! Pourquoi ne pourrions nous pas empêcher toute ces morts, celles d'aujourd'hui comme les futurs. Je refuse de ne rien tenter pour les sauver MOI !
- Tu ne me connais pas.
Je donnerais tout pour tous les sauver mais parfois, des choix s'imposent ! J'aimerais avoir cet éternel optimisme qui me permettrait de croire que tout va s'arranger mais je n'y crois plus ! On vit dans un monde cruel d'opposition constante et les gens meurent pour ça tout les jours, et on y peut rien ! Rétorqua Abelforth en faisant de grands gestes, sa cigarette toujours à la main.
- Je commence sérieusement à me demander quelles sont tes réelles intentions ?! fulmina Lucityl.
- Quoi ?! la colère explosa à ces mots.
Tu crois que j'ai accepté de les rejoindre pour servir leur cause et tuer des innocents ?! Tu sais ce qu'il m'a demandé ?! Il me donne des contrats ! Il m'envoi le débarrasser d'opposants ! Et ce matin pendant 6 heures comme tu dis je n'ai pas seulement envoyé une lettre !
- Qu'est-ce que tu as fais ? ne me dis pas que..
- Non ! Je devais oui. Mais à leur qu'il est, le contrat et sa famille sont à Sydney, entouré d'une protection des plus rapprochée et partout dans les journaux le maître pourra lire que j'ai executé le contrat !
J'ai passé ses 6 dernières heures à me démener, à mettre tout en oeuvre pour faire croire à un meutre, à prévenir la police locale, je suis retourné voir une des personnes avec qui je travaillais autrefois, un tueur lui, un vrai, pour lui demander cette fois non pas de tuer mais de m'aider à protéger quelqu'un. Pour qu'UN seul homme, pas des MILLIERS non, un seul et unique homme survive. Et tu m'accuse de laisser mourir des innocents sans aucune scrupule ?! je t'en prie. Arrêtons les frais.
- Tu aurais dû refuser de rejoindre le maître dans de telles conditions ! Sachant qu'il te demandait de tuer, tu aurais dû trouver une excuse et esquiver sa demande ! Mais au lieu de ça tu as accepté et tu m'a mentit depuis tout ce temps, "une mission de surveillance" comme si j'avais pu gober cela !
- C'est pourtant bien ça..Si j'ai accepté Lucityl, c'est parce que je m'en suis voulu de t'avoir laissé partir seule, je sais que tu es à la hauteur mais c'est plus fort que moi, je n'aime pas l'idée que tu sois en danger perpétuel ! C'était le seul moyen pour me rapprocher, pour être sûr que si un problème surgissait, tu ne serais pas seule...Même si au fond de moi je sais que tu saurais t'en sortir.

Un silence s'installa, Abelforth ne regardait plus Lucityl. La colère de Lucityl ne s'était pas évanouie malgrès toutes ces explications.
Il regarda sa cigarette, elle s'était consummée seule. La colère n'était plus en lui, elle avait laissé place à la tritesse et aux regrets. Il n'avait pas voulu ça.
- Excuse moi, fit-il
Je n'aurais pas du m'énervé, et te parler ainsi, mais je ne m'excuserais pas pour tout ce que j'ai fait jusqu'à maintenant, pour mes mensonges et mes choix.
Ca va commencer nous ferions mieux d'aller voir comment cela se passe.

Et il partit sans même un regard.

Lucityl ne décolérait toujours pas lorsqu'elle rejoignit Abelforth et leurs hommes. Ils étaient tous réunis autour d'une table dans le bar mal famé. Melle Linese s'assit et murmura froidement à son collègue qu'ils devraient entretenir une nouvelle discussion après la mission.

L'un des hommes l'entendit et lança :

-Il y a de l'orage dans l'air pour notre cher petit couple!
-La f*rme Jack si tu veux pas te faire ziguouiller dans ton pieux!répliqua Malicia, alias Lucityl, ce qui eu pour effet un grand silence autour de la table : elle n'avait pas la réputation d'un enfant de coeur.C'était d'ailleurs seulement une réputation dû à son passé. Abelforth, lui n'ajouta rien.
-Bien, maintenant il est tant de réaliser le veux de notre cher maître,dit Lucityl.

Abelforth partit donc avec un premier groupe et Lucityl avec le deuxième. Les deux "chefs" servaient de coordinateurs lorsque les hommes de mains prenaient le matériel, surveillaient les différentes entrées, installés de petits explosifs magiques qui provoquaient des incendits que les pompiers moldus ne pourraient éteindre à l'autre bout de la ville pour faire distraction.........

Enfin, à 15h l'opération la plus délicate commença. C'est aussi à cette heure-ci que les agents secrets devaient intervenir, si tout se passait comme prévu.

Mais aucune alerte de danger fut lancé par les hommes de mains. Jusquà ce qu'un patrnus parlant vint voire Lucityl. Celle-ci crue alors que son coeur allait sortir de sa poitrine tant elle était heureuse. Seulment lorsque la patronus parla, ce fut pour lui dire :

-Nous sommes devant la porte menant aux fondations, aucun problème à signaler pour l'instant, attendons votre signal

Puis la patronus disparut en fumée. Lucityl mit quelques instants pour se remettre, il fallait qu'elle prenne une décision au plus vite : "Dois-je risquer notre couverture bien que je sois bonne comédienne, ou dois-je agire comme le ferait Abelforth? Non, je le pourrais pas, je ne pourrais pas vivre avec ça sur la conscience!"

Alors Lucityl activa le sort qui devait bloquer la fameuse porte puis envoya son patronus (un chat) parlant à Abelforth :

-Mission réussi, ils attendent mon signale pour entrer à l'interieur de l'arc, plan B mis en place.

Quelques instants plus tard, un 2ème patronus fut envoyé à Lucityl :

-Porte bloqué, n'arrivons pas à l'ouvrir, ni à transplaner. Echec de la mission.

Lucityl dut alors agir vite pour que sa couverture et celle d'Abelforth ne soit pas dévoilé : elle envoya elle-même un deux patronus (l'un à Abelforth, l'autre à ses hommes) disant que la mission avait échoué et qu'ils devaient tous se réunirent au bar habituel.

Une fois arrivée là-bas, elle fit semblant d'être furieuse et attendit le retour de tout le monde.

Abelforth ariva le dernier et Lucityl lui envoya un regard moir, et celui-là n'était pas simulé : comment avait-il peu lui mntir et mettre en péril leur véritable mission?

Une fois tout le monde assis autour de la table, Malicia, alias Lucityl se mit à crier sur les hommes chargés d'ouvrir la porte :

-Qu'est-ce qui c'est passer? Vous n'êtes même pas fichus d'ouvrir une satanée porte? Vous n'êtes que des imbéciles! Vous vous rendez-compte des risques qu'on a tous pris pour cette mision? Et vous , vous la faites échouer à cause d'une p*tain de porte? Croyez-moi le maître sera au courant et j'aurais le plaisir de vous torturer moi-même!

Lucityl s'arrêta, à bout de souffle et Abelforth prit la paole:

- Que s'est-il passer exactement ? demanda Abelforth aux hommes de mains.
- Nous ne savons pas, cette porte nous a resistée, ce n'était pas prévu.
- Elle vous a résistée ?! Il va falloir faire mieux si vous voulez convaincre le maître que vous n'êtes pas incompétent...
Warrick tu seras surement choisi par le maître pour t'expliquer, alors prépare ton discours...
Rentrons à présent, il ne vaut mieux pas rester ici trop longtemps, finit Abelforth toujours perdu dans le regard de Lucityl empli de reproche. Elle n'était pas prête à le pardonner manifestement.

Les hommes de mains s'exécutèrent tandis que Lucityl restait immobile face à Abelforth.
- Qu'aurais-tu fais ? si je t'avais tout révélé depuis le départ ? demanda Abelforth calmement.
- Je t'en aurais empêché, tu ne nous aurais pas rejoins !
- Exactement et c'est pour cette raison que je ne t'ai rien dit. Je ne comprends pas ta colère... je t'ai menti c'est vrai. Mais on n'en veux pas autant à quelqu'un pour un simple mensonge. Je ne sais pas exactement ce qu'il signifie pour toi mais il est clair qu'il y a autre chose. Lorsque j'ai choisi de ne rien dire, je l'ai fais en toute conscience tout comme toi lorsque tu as mis en place et en exécution le plan B.
- Ce n'est pas le moment. répondit Lucityl sèchement.
- Veux-tu que je me retire ?... demanda Abelforth
Il n'eut pas sa réponse, Lucityl venait de transplaner.

De retour en Angleterre...