Il était 6h du matin lorsqu'Abelforth apparut devant le porche de son vieille ami Franz.
Franz devait être sur le point de se réveiller, bien que les français ne soient pas réputés pour commencé tôt leur journée.
Franz n'était après tout qu'à moitié français, son nom parlait pour lui de ses origines slaves laissées comme heritage par son père.
Abelforth s'approcha de la porte et frappa assez fort pour être sur que Franz l'entendrait. Il entendit un grommelant lointain ressemblant à une invitation à entrer. Il clicha la poignée qui ne lui résista pas. Il entra et se dirigea vers la chambre, ou du moins ce que Franz avait aménagé comme sa chambre : une pièce ressemblant plutôt à un énorme squat, un clic-clac déplié pour le lit, des meubles de rangements ressemblant plus à de grosses caisses et des affaires dispersées un peu partout.
Un vrai foutoire... pensa Abelforth en jetant un oeil.
- Oui mais c'est MON foutoire ! lança Franz en voyant son ami.
- Je n'ai rien dis, du calme...
- Tu l'as pensé trop fort, tu devrais faire gaffe à ce que tu pense, crois moi.
- C'est étrange je pensais qu'on disait " tu devrait faire gaffe à ce que tu DIS..." rétorqua Abelforth.
- Tu es venu pour discuter esprit ou t'as vraiment un scoop pour moi ?.. demanda Franz en retombant dans les couvertures.
- Habille toi, je dois te parler.
- Tu rigole, on ne sort pas un français de son lit sans de meilleures raisons.
- Je t'invite à petit-déjeuner.
- Ah je savais que tu pouvais faire mieux. Laisse moi un petit quart d'heure.
Abelforth retourna dans la pièce adjointe qui servait de salon et débarassa le canapé de tout ce qui empêchait quiquonque de s'assoir, et se posa, réfléchissant.
Franz apparut et Abelforth ne fut pas surpris de voir qu'il n'avait pas changé, tout comme lui, il refusait de porter la cape même dans les réunions réservées aux sorciers.
- Rien de tel qu'un bon jean et des baskets !
- Exact ! dit Abelforth.
- Toi parcontre tu claques la chemise maintenant, fini ton amour des polos ?
- Tu veux que je te montre ma garde robe ? rétorqua Abelforth.
- Ca va baisse les armes je suis pas armé. On va ou ?
- Au café sans nom comme d'habitude, et c'est ma réplique ca. fit Abelforth.
- Je sais c'est pour ca que jte la dis. Ah et puis il a un nom maintenant, c'est le p'tit creux du faubourg.
Ils partirent à pieds jusqu'au café.
