Abelforth fut surpris de voir que Franz disait vrai, le café sans nom n'était plus un café sans nom. Mais il le resterait pour eux.
Ils s'assirent au fond de la salle qui s'étendait tout en longueur. Ils commandèrent un café, noir et serré pour Abelforth et un crème pour Franz.
- T'as toujours été un gamin, je m'étaonne que tu n'es pas demandé un petit chocolat à tremper dans ton crème...
- Je ne suis pas un gamin, j'ai le palais délicat, c'est différent.. et puis j'ai plus besoin de le demander, il me le donne à chaque fois mon chocolat.
Abelforth sourit est baissa la tête, ses yeux se plongeant dans son café brûlant, son sourire disparaissant de son visage progressivement.
- De quoi voulais-tu me parler ? demanda Franz.
Abelforth dessinait des courbes circulaires sur le rebord de sa tasse.
- Tu ... Tu vois encore Key ?
Franz baissa la tête.
- Abel, elle ne...
- ... veut plus me voir je sais. Ecoute, je ne veux pas la revoir, je veux juste m'assurer qu'elle va bien. Des sorciers mal attentionnés sont entrés chez moi, ils ont tout retournés, mais n'ont rien pris... sauf sa photo.
- Tu avais encore sa photo ?!
- Cest tout ce que tu as retenu de ce que je viens de dire ?!
- Excuse moi, c'est juste que tu dis ne pas vouloir la revoir et...
- Bon stop ! s'il te plait, soit sérieux pour une fois. Où habite-t-elle, en ce moment ?
- Toujours en Angleterre, le quartier moldus de Londres. Tout près de là où tu travaille en fait.
- Je ne l'ai jamais croisée.
- Les moldus ne s'aventure pas chez les sorciers, toi tu allais chez les moldus mais c'est pas pareil, t'étais mordu à défaut d'être moldu. C'est dingue ce qu'elle t'a fait tourner la tête cette fille. Tu...
- Franz ! Abelforth prit son visage dans ses mains et continua,
Il faut que je sois sur qu'ils ne tenteront rien, tu comprends, ils se foutent de savoir que c'est une moldu, je crois m^me que ca leur donnerait une raison de plus pour lui faire du mal. Ce sont des anti-moldus.
J'irais m'assurer que tout va bien, mais j'ai besoin que tu me couvre, que tu me rende invisible pour ca. Tu me suis ?
- Oui on a fait a toute notre jeunesse, je crois que je devrais pouvoir y arriver !
Même si je comprends pas pourquoi tu ne vas pas la voir, même si elle risque d'être farouche au moins tu pourrait discuter, la prévenir.
- Non, je la surveille ok c'est tout. Je veux voir son entourage, tout ce qui est suceptible d'être dangereux.
Ils repassèrent en coup de vent chez Franz et repartirent pour l'Angleterre chez Abelforth.