Les rues de pré-au-lard

Abelforth rentrait chez lui, la journée avait était exténuante, une réunion au sommet en Allemagne pour parler des récents évènements, une dispute entre élève qui avait fini en douleur atroce pour la jeune fille à qui l'on a fait pousser d'énorme dents et pour finir un saut au ministère pour régler les affaires en cours. Il était 1h15 du matin et Abelforth comptait retrouver son lit au plus vite. Abelforth vivait dans un jolie petit studio à la lisière entre le monde des moldus et le village magique de pré-au-lard. Une facon de toujours garder un oeil sur chacun de ces deux mondes. Il marchait et alors qu'il se rapprochait de son humble demeure, il apercut une jeune femme au loin. Il ne la vit que de profile regardant une vitrine de plumes, puis de dos lorsqu'elle repris son chemin vers le passage dans le monde des moldus.
Abelforth n'en fut que plus troublait, il devait savoir...

Il courrut...
- Key...Kathleen ..!

Elle se retourna et ils se retrouvèrent face à face...

- oh excusez-moi... Je ...je vous ai pris pour quelqu'un d'autre, dit Abelforth l'air géné.

Cette jeune fille était très jolie, elle lui ressemblait beaucoup mais ce n'était pas Kathleen..

Je dois être vraiment très fatigué pour imaginer que je pourrais rencontrer Kathleen ici, les moldus n'ont pas connaissance de ce village, je suis stupide, pensa-t-il.

Et puis il pensa que même s'il osait la retrouver, elle n'accepterait certainement pas de le revoir...

Malicia et Warrick transplanèrent dans une ruelle sombre et glaciale : ils ne voulaient pas se faire remarquer. Ils marchèrent en direction de la tête du sanglier, mais puisqu'ils n'y virent aucun élèves, ils se dirigèrent vers une rue, située en dehors de la limite imposée par Poudlard où les élèves pouvaient se promener.
Ils y allèrent car les lèves les plus susceptibles d'intégrer le clan devaient ne pas craindre d'enfreindre le règlement. De plus cette rue attirée beaucoup les élèves intrépides.
Mais là encore, il n'y avait personne!
Malicia et Warrick commençaient à être inquiets : ce n'était pas normal.

Ils allèrent donc dans la rue principale de Pré-au-Lard et ne trouvèrent aucun élève!

-Non, mais c'est quoi ce bordel!J'ai jamais vu ça!I'sont passés où ces mioches?s'exclama Warrick
-Je sais et calme toi! Il faut qu'on aille prévenir le maître.

Alors, les coéquipiers transplanère dans l'allé des Embrumes.

La route jusqu'à son studio avait été douloureuse, sa poitrine en feu.
Il n'aurait su dire qu'elle blessure lui faisait le plus mal.... L'entaille qu'avait fait Andrew ou le trou béant qu'avait creusé Lucityl en choisissant de se battre ?
Il décida de prendre du recul, au fond il lui en voulait mais pas assez pour ne pas s'inquiéter pour elle.
Il ne répondit cependant pas à sa note.
Il s'installa au piano et joua. Ses compositions reflétaient généralement son état affectif et ce soir là, elle fut des plus tristes et graves.
Il bût un long whisky qui lui fit disparaitre la douleur et s'allongea sur le lit. Le grand miroir au plafond lui renvoyait le reflet d'un homme fatigué. Sa chemise entrouverte, tâchée de sang, laissait voir l'esquisse de la longue cicatrice qui viendrait bientôt trôner sur sa poitrine. Il s'observa et passa sa main sur sa plaie puis sur les autres depuis longtemps refermées qui jonchaient son corps. La plus importante lui venait du mal absolu, dans le cou, sur le côté gauche.
Il se demanda pourquoi Lucityl ne lui avait jamais demandé d'où elle lui venait, elle n'avait pas pu la manquer pourtant. Celle-ci s'étendait bien plus loin que la plupart des gens ne le savait. En vérité elle finissait sa course sur son épaule.

Une de plus...une de moins... quelle importance... pensa Abelforth avant de s'endormir.

Abelforth ne traina pas en chemin, il enprunta même les plus sombres ruelles en guise de raccourci, son studio l'appelait, son lit surtout...

Il s'engagea dans une artère de Pré-au-lard menant tout droit à son studio. Les murs étaient étroits et noir de suie. Une artère très peu fréquentée aparemment. Quelques empreintes de mains subsistaient là où ma suie ne les avaient pas encore recouvert.

Il avança presque sereinement, Lucityl avait dit une semaine, il lui restait donc 4 jours pour se préparer... enfin il ne se préparerait pas à grand chose vu qu'il ne savait pas vraiment à quoi s'attendre.

Il apercevait peu à peu une lumière lui indiquant qu'il sortirait bientôt de cette artère, et finirait par voir au loin le doux reflet de la lune sur le lac, le lac qu'il contemplait presque toute les nuits avant de se coucher.

Son coeur se retourna dans sa poitrine lorsqu'il vit apparaitre dans la lumière la silhouette d'un homme. Il s'arrêta un instant, le temps d'observer la ruelles, l'homme qui manifestement n'était pas là par hasard, et ses échapatoires inexistantes.
Il était bien trop avancé pour faire demi-tour...

Il continua son chemin...
L'homme avait sa main droite dans sa poche et l'autre semblait légèrement tendue, crispée. L'homme semblait plus grand et proportionnellement plus massif. Le coeur d'Abelforth battait plus fort à mesure qu'il se rapprochait de l'homme.
La main de l'homme bougea dans la poche d'où il sortit sa baguette. Abelforth continua d'avancer sans sciller.

L'homme leva sa baguette lorsqu'Abelforth arriva à une vingtaine de mètres de lui. Abelforth était en habille de ville lui, pas de robe de sorcier, une simple chemise et un jean, il ne sortit pas sa baguette, il continua sa route jusqu'à ce que la pointe de la baguette de l'homme vienne toucher tout contre son coeur. Il s'arrêta alors et regarda l'homme, puis la baguette, elle le brûlait comme l'aurait fait une cigarette, il le sentait. Il brisa la baguette d'un geste sûr, de la main gauche tandis que son poing gauche venait se loger sur la machoire de l'homme. Il attrapa ensuite l'homme par le coup et enchaina les coups de poings brisant peu à peu chaque parties de son visage.. la lèvre, le nez, puis les pomettes et les arcades... les coups ne cessaient plus, tenue par une rage destructrice.

- La bonne vieille méthode moldu !! tu devrais essayer mon grand, c'est fou ce que ca fait du bien !

L'homme s'écroula lorsqu'Abelforth vit ses deux bras entravés, quelqu'un le tenait par derrière et son étreinte était inssoutenable, Abelforth sentait tout son corps à deux doigts de l'explosion, ces os n'attendant qu'une pression de plus pour craquer. Il se débatit un instant tandis que l'homme qu'il venait de tabasser se relevait lentement, s'aidant du mur.

Il s'avança vers Abelforth à présent entravé et son poing vint s'écraser contre sa pomette en une douleur fracassante.

- C'est vrai gamin, tu as raison, c'est jouissif !!
Un coup puis un autre, dans le visage puis dans les côtes, Abelforth encaissait ne sachant comment réagir, bloqué de toute part.
Les coups s'arrêtèrent..
- Tu es un idiot ! tu croyais vraiment que tu nous échaperait ?! Tu croyais vraiment pouvoir te payer la tête du maitre et reprendre ta petite vie de nouveau gentil ?! Dans quel monde vis-tu ? Tu as déjà eut une seconde chance ... ca ne te suffit pas ? Tu dois choisir ton camp à présent !
- Je l'ai choisi mon camp ! répondit Abelforth le visage en sang.
- Vraiment ? alors tu t'es trompé ! Ta façon de te battre, de n'avoir peur de rien trahi si bien ta vrai nature ! Tu es un combattant, quelqu'un qui se fou de la mort, qui n'a rien à perdre, c'est pour ça que tu es bon, ton indifférence fait ta force, tu es là où personne ne t'attends et tu frappes fort.

Abelforth releva la tête et la rejetta en arrière allant ainsi frapper de plein foué le visage de l'étau qui l'enserré.
L'étreinte se relâcha aussitôt et le coude d'Abelforth vint se loger dans le foie de ce dernier avant qu'il n'ait pu encaisser le premier coup. L'homme se plia de douleur et Abelforth en profita pour lui attraper la tête et très rapidement lui tordit le cou. Au même moment l'autre homme lui asséna un coup dans le dos qui le fit s'écrouler sur le corps sans vie de l'étau. Il sentit une force l'attraper par le col de sa chemise. Il fut projeté contre le mur opposé à une vitesse frapante. L'étroitesse de l'artère l'empêcher de reprendre le dessus, la masse lui en fit voir de toute les couleurs avant qu'il réussisse à retourner la situation. Il esquiva de justesse un nouveau choc et le frappa au coeur de toute ses forces.
L'homme recula, se qui donna à Abelorth une longueur d'avance. Il le frappa de plus en plus fort, ses phalanges explosant dans les collisions, mais la douleur ne l'atteignait plus, il ne pensait plus qu'à sauver sa peau, plus rien ne comptait, il n'avait rien à perdre, il prenait plaisir à sentir le visage de l'homme se fendre, éclater sous ses coups, indifférent.

Il ne s'arrêta que lorsque la masse s'étala, inerte sur le sol, méconnaissable et presque inconscient.

Il l'observa, le regard grave, et sortit une cigarette qu'il amena à sa bouche ses mains encore tremblante de nervosité.
- Rien ne vaut une bonne bagarre moldu ... mais toi tu parles trop...
Il s'approcha de l'homme et lui attrapa le visage fermement.
- Tu as raison, je n'ai peur de rien, je n'ai rien à perdre et je tuerais tout ceux que ton maitre m'enverra... Ne l'oublie pas.

Il lui repoussa la tête en arrière, passa sa main dans ses cheveux et réajusta sa chemise souillée.
Il reprit son chemin vers la lumière, laissant derrière lui les deux corps.

Il aperçu enfin l'entrée de son studio à quelques mètre qui lui parurent plus long que jamais.
A son arrivée il s'aperçu que la serrure avait été forcée. La porte entrouverte laissait voir l'ampleur des dégats.
Le studio d'habitude très ordonné et d'allure vide semblait tout à coup trop plein de meubles retournés en vrac, de vitres brisées... On avait fouillé son studio, les moindres recoins avaient été retourné, piétiné. Il entra, se rendit dans la salle de bain, essayant de faire abstraction du désordre.
Il ouvrit le robinet d'eau froide et plongea son visage dans l'eau recceuillie au creux de ses mains. Le sang séché s'éffaca avec l'eau et coula jusque dans son cou et sur ses épaules. Il s'appuya sur me lavabo et se regarda dans le miroir un instant, un léger sourire nerveux sur les lèvres.

- Une semaine ... c'était plutôt optimiste miss...

Il se retourna et se posa sur le piano sur lequel trônait un message marqué à la craie blanche

" Personne n'est intouchable "

Abelforth joua, regardant ce message inquietant....puis il alla se coucher, ne remarquant même pas qu'une chose manquait sur sa table de nuit...

Le matin suivant, Abelforth se réveilla perturbé par les images que lui avaient données à voir ses songes.

Il s'était retrouvé à la place de son suiveur, il se suivait lui-même dans ce rêve, il était à la fois l'objet et l'acteur de sa propre traque... à quoi cela rime-t-il ? pensa Abelforth assis sur le lit avec pour seul couverture un drap blanc reposant sur son corps en de fines courbes...
Il attrapa la bouteille de whisky sous sa table de nuit et en but une longue gorgée cul sec qui vint lui brûler la gorge avant de se changer en une agréable sensation de chaleur. Il s'alluma alors une cigarette toujours soucieux de comprendre ce que son subconscient avait voulu lui faire comprendre cette nuit. L'aube éclairait maintenant en partie la pièce qui lui servait de chambre, les ombres sculptant le haut de son corps découvert.

Il reposa la bouteille et resta un instant à observer le petit meuble. La photo avait disparu... SA photo avait disparu, la seule qui lui restait de son amour passé... Il se leva, regarda le désordre resté intacte depuis la veille et s'habilla avant de transplaner, sans même prendre le temps de ranger.

Ils n'étaient pas venu pour rien... Ils ont trouvé ce qu'il cherchaient... pensa Abelforth.

Franz et Abelforth arrivèrent dans la foulée en Angleterre et se dirigèrent dans les rues de Pré-au-Lard. Franz indiqua à Abelforth le passage vers le village moldu voisin, celui où ils ne tarderaient pas de retrouver Kathleen.

- T'es sur que tu ne veux pas y aller, tout simplement ? demanda Franz.
- Non, il vaut mieux qu'elle ne sache rien. répondit Abelforth sur de lui.
Tu es prêt ?
- A quoi ?
- A me rendre invisible crétin ! et tu surveilles mes arrières hein..

Abelforth avait bien essayé autrefois de se rendre invisible seul mais aussitôt qu'il croisait le regard de Kathleen, sa couverture était comme levée, il n'arrivait plus à se concentrer assez pour poursuivre le sortilège.

Lorsqu'ils s'approchèrent de la demeure de Kathleen, Franz commença le sortilège et Abelforth disparu progressivement.
Franz se cacha derrière un muret tandis qu'Abelforth continuait son chemin.

Il s'approcha assez prêt pour l'entrevoir par la fenêtre, elle était assise dans un fauteuil, un livre à la main et un thé posé sur la petite table basse.

Ils restèrent ainsi toute la nuit. Ils la virent finir son livre et se reservir 2 fois du thé, puis elle parti dormir et revint quelques heures plus tard.
Elle sortit de chez elle vers 7h00 du matin et rejoignit son lieu de travail à quelque pas d'ici.
Elle travaillait pour une maison d'édition moldus réputée depuis la fin de ces études.

Abelforth la suivit à distance, mais n'aperçut rien de suspect. Tout semblait calme.
Il profita de l'entrée d'un client pour se faufiler à l'intérieur.

Il passa derrière Kathleen et regarda par dessus son épaule son cahier de registre, voir s'il y trouvait des noms suspects mais encore une fois rien.

Franz assurait de son côté la furtivité d'Abelforth.

Cela faisait des heures qu'il attendait et il commencait sérieusement à s'ennuyer. Son côté farceur repris le dessus, l'idée de stopper le sort lui était déjà passée par la tête, surtout que voir ses deux là se retrouver risquait d'être hilarant.

Il arrêta net et Abel vit ses mains réapparaitre puis ses bras, son torse et l'ensemble de son corps suivit.
Abelforth commença à paniquer mais aucune échapatoire ne fut possible, à la trahison de Franz vint s'ajouter celle du client dont le regard interloqué indiqua à Kathleen qu'il se passait quelque chose derrière elle.
Elle se retourna...
Et avant qu'il ait pu dire quoi que ce soit, la main de Kay vint heurter son visage.

oh bah ca n'est pas la première fois, pensa Abelforth très fort.

- Qu'est ce que tu fais là ?
- Bonjour kay, moi aussi je suis heureux de te revoir...
Un silence s'installa..
- Où est Franz ? demanda Kay
- J'aimerais bien le savoir moi aussi !!
- Bon ca va, je travail j'ai pas le temps avec vos con...
- J'ai compris c'est bon, la coupa Abelforth en s'en allant.

Ce qui énerva encore plus la jeune fille pensant qu'il insisterait.

Abelforth sortit et vit Franz s'avancer vers lui.

- excuse moi Abel, je me suis endormi...
- oui bien sur, j'aurais du m'en douter !!

Kay, les voyant se disputer, sortit à son tour.

- Je peux savoir ce qui vous amène tout les deux ?

Les garçons ne se bousculaient pas pour répondre, ils savait que ca colère, aussi moldu soit elle, se montrait redoutable.

- Euh Abel pense que ...
- Nan je ne pense pas, j'en suis sur !
- Euh oui bah tu m'a pas apporté de preuve alors désolé ! rétorqua Franz

- Mais quoi ? il pense, ou est sur de quoi ?!!
- T'es en danger ! fit Abelforth
- T'as pas trouvé mieux, comme excuse pour avoir le droit de me revoir ?
- Oh j'ai tout d'abord pensé que je te dirais que je me suis jamais remis de notre rupture, que tu me manques, mais je me suis dit que je voulais pas te mentir !! fit Abelforth d'air air narquois.

- Stop ! cria Franz.
Vous deux alors, vous me faite regretter de vous avoir réuni !
Abelforth l'observa énervé...

Avant même qu'il n'ait eut le temps de dire quoi que ce soit, un homme passant derrière Kay sembla suspect à Franz.
Ils sortirent leur baguette au même moment et l'homme fut stupefixé en un rien de temps.
Abelforth regarda Kay :- Oh bah ca alors, qui pourrait bien te vouloir du mal ?!! Ton client !!

Kay ne réagit même pas et se tourna vers Franz.
- Que se passe-t-il ?
- Ne restont pas là, je propose qu'on aille chez Abel au plus vite. dit Franz.

Ils partirent...

Sur le chemin vers le studio d'Abelforth, personne ne fut surpris de voir la jeune moldus puisque la seule chose qui aurait pu la trahir aurait été ses vétement on ne peut plus moldus, mais Abelforth et Franz n'avait pas pour habitude d'arborer la cape. Ils étaient tout trois habillé en moldus, ca levait quelques soupçons.

Ils discutèrent très peu en chemin. Kathleen ne parlait qu'à Franz. Abelforth resta silencieux tout le long du chemin.

A leur arrivée, Franz s'installa directement sur le fauteuil et Kathleen fit une remarque sur les qualités ménagères d'Abelforth, qui d'après elle s'étaient nettement améliorées.
Elle s'installa sur le lit et continua de discuter avec Franz.

Abelforth fit moudre le café d'un coup de baguette et le service à café lévita jusqu'à la petite table basse. Une Tasse fut distribuée à chacun et ils furent servit exactement tel qu'ils le voulaient : café noir, sans sucre pour Abelforth, Café au lait avec petit chocolat pour Franz, et enfin capuccino pour Kay.

Abelforth profita de cette pause pour envoyer un hibou au ministère, à dame Lucityl.

Chère Lucityl,

Le danger est avéré, nous avons ramené Kathleen avec nous, elle est à l'abris à mon studio. Un homme était sur le point de la tuer losque nous l'avons trouvée. Je l'ai stupéfixé en plein millieu du village moldu voisin mais bien heureusement personne ne fut présent pour le voir, c'était trés tot ce matin.
J'ai un service à vous demander. Mon histoire avec Kay ne fut pas des moins douloureuse et elle n'acceptera jamais de rester près de moi pour sa sécurité. J'ai pensé que vous pourriez passer quelques temps avec elle, Franz devra tot ou tard retourner en France et j'ai toute confiance en vous.

Ps : Passez au studio si vous voulez, vous ne pouvez pas vous tromper, c'est la seule demeure d'où on peut apercevoir le lac.
Amicalement
Abelforth

Une heure plus tard, arriva un hibou grand duc du ministère à la fenêtre de Abelforth :

Citation :: "Mon cher Abel,
Je serais très heureuse d'accueillir ton amie chez moi, et pour garder un oeil sur elle, je vais même lui attribuer un emploi au sein du ministère : notre conseillé moldu est partit à la retraite. Malheureusement, comme tu le sais, aujourd'hui est mon premier jours de reprise du travail donc tu imagines bien le travail que j'ai à faire. C'est pourquoi j'irais chercher Kay chez toi vers 22h. Essayez de passer tout de même une bonne journée!

Cordialement, Lucityl"

Les conversations allaient bon train entre Kay et Franz quand Abelforth les interrompa pour annoncer que Lucityl acceptait sa demande. Il expliqua la situation à Kay, et lui assura qu'elle ne risquerait rien avec Lucityl. Celle-ci ne fit pas de problème.
Du moment qu'il ne m'oblige pas à passer tout mon temps avec lui, pensa-t-elle.

Les heures passèrent sans que Kay ne daigne accorder le moindre regard à Abelforth.
Il était à présent 22h45 et toujours aucun signe de Lucityl. Abelforth se mit à faire les cent pas et à guetter par la fenêtre.

- Qui a dit que les sorcières été plus ponctuelles que les sorciers ?!! pesta-t-il.
- Des études l'ont montré tout simplement, répliqua Kay
- Tu es sorcière ? Tu as lu quelque étude sur les sorciers ? demanda Abelforth ironiquement.
- Non, mais nous sommes tous humain et...
- Non.

Kay lui lança un regard à faire exploser une porte blindée quand Abelforth entendit un "pok" venant de l'extérieur....

Ensuite ce fut à la porte d'émettre un petit bruit : toc, toc! Abelforth se leva alors d'un bond pour aller ouvrir à une Lucityl le visage plus pâle que d'ordinaire et de grandes cernes : des marques de son très récent séjour à l'hôpital suivit d'une journée de boulot intensive!

-Bonjour Abel, désolé pour mon retard, une affaire urgente du ministère.s'excusa brièvement Lucityl face à son collègue le plus ammène de comprendre ce genre d'empêchement!
-Ouais, ce n'est pas grave, répondit simplement Abelforth qui avait pourtant une réplique cinglante à lui lancer avant qu'il ne vit son état de fatigue. Entre je t'en prie
-Merci.

Lucityl entra alors dans le petit appartement qui malgrès les invités était en désordre Abelforique! Dans tout ce "décors" chargé Lucityl ne vit pas tout de suite la beauté qui emmanait de Kay : elle comprenait maintemenant pourquoi abelforth n'arivait à lui résister!
-Bonjour Kay, je suppose. dit lucityl en tendant sa main. Franz, heureuse de te rencontrer!
-Bonjour, Lucityl? demanda formellement Kay puisqu'Abelforth ne semblait pas vouloir s'occuper de chose aussi futiles que des présentations à une heure si tardive!
-Oui! Bon bien si ça ne vous dérange pas j'aimerais ne pas trop tardé : on doit se lever tôt demain matin puisque je t'ai trouvé un emploi au ministère mais avant il faut que je te briefe avant!
......

En voyant que Lucityl ne tenait plus en place, Abelforth n'eu d'autres choix que d'attraper les affaires de Kay et les donner à Lucityl tandis que l'unique moldue de cette pièce disait au revoir à Franz. Lorsque ce fut au tour de Abelforth, Kay le saluat beaucoup plus froidement et celui-ci lui lança une réplique cingante digne de son Abelfortisme habituel :

-tu sais ton regard ne risque pas de me glacer, c'est toi, la moldue ici!
-C'est sur que question glace tu t'y connait!répliqua Kay
-Comment ça?
-un petit regard de brèse de la part de n'importe quelle jolie fille et tu fonds sur place!
-Tu racontes n'importe quoi! Même si je ne suis pas insensible aux charmes féminins, je ne suis plus un adolescant moi!
-Ce qui insinue? demanda Kay

Abelforth ne répondit pas immédiatement mais Franz et Lucityl se rejoignirent pour regarder ensemble la dispute et pouvoir la commenter! :

-Kay n'a pas tort!
-En effet mais delà à le traiter d'immature....
-A ton avis que va répondre Abel?
-Hummm, je ne sais pas, mais on ne devrai pas tarder à le savoir....

-Ce qui insinue que ton comportement envers moi est purement puéril!
-Puéril?Puéril?Moi je n'ai pas décider de partir du jours au landemain!
-Tu sais très bien que c'était mieux ainsi!
-Tout comme il est mieux que je quitte ma viedu jours au landemain pour aller vivre chez une étrangère?

Lucityl fut offusqué de n'être qu'une "étrangère", mais après tout, c'était la vérité....

-Tu ne tiens pas à la vie?lança Abelforth
-Biensûr que si! Mais c'est sûrement de ta faute si j'en suis là!

-Là, elle y va fort!dit Lucityl
-J'avoue!répondit Franz

-oui, c'est ma faute, mais là n'est plus la question.répondit fermement Abelforth avec un regard sombre mettant fin à la conversation.
-Sur ce, au revoir Abel!dit théatralement Kay en partant en direction de la porte.

Sur ce Lucityl pris Kay par le bras et en adressant un demi-sourir à Abelforth et à Franz, elle transplana à deux rues de chez elle avec Kay.

Abelforth ne parla pendant un instant après leur départ puis rompit le silence :

- Tu reste dormir Franz ? demanda-t-il.
- Si tu me laisse prendre les noirs aux échecs pour sorciers..
- Non, j'ai toujours pris les noirs, tu abuses ! répondit Abelforth.
- Justement mon grand !
- "Mon grand", tu te moque là ?!

Franz esquisca un sourire et ils s'installèrent autour de l'échiquier. Abelforth fit venir une bouteille d'hydromel et de whisky pur feu pour l'apéritif puis du jus de citrouille, deu gratin de pommes de terre à la crème de noix et du rosbif bien saignant pour plat de resistance.

- Du rosbif ! Sommes nous vraiment en Angleterre ?! lanca-t-il.
- Rosbif saignant, typiquement français ! renchérit Abelforth avant de finir son verre de whisky pur feu.

Les bouches furent pleines et bientot les estomacs avec. Franz en profita pour discuter plus sérieusement.

- Que va faire Kay au ministère ? fit Franz.
- Lucityl m'a laissé entendre qu'elle serait chargée d'inventer des histoire aux moldus pour dissimuler les intervention magique dans leur monde.
- Mais vous n'avez pas l'oubliator pou ca ?
- Bien sur que si mais nous tentons d'en réduire l'usage, l'autre fois un homme a fini en prison suite à ce dispositif, il est rentré chez lui et a agressé violement un homme introduit dans sa maison.
- Et...?
- Oh euh c'était son fils, répondit Abelforth d'un calme inaproprié à ce qu'il disait.

- Tu va la croisée tout les jours ?
- Oui certainement un peu, et alors ?
- Oh rien je me disais juste que j'aimerais être une souris pour voir ca !
- Oui c'est sur que ta transformation en hippogriffe serait beaucoup moins discrète, le nargua Abelforth.
- Bah et toi alors tu te crois discret avec ta panthère ?! Au moins moi je vole !
- J'ai pas besoin d'être discret en même temps fini Abelforth.

Franz gagna la partie d'échecs.

Ils finirent à deux les deux bouteilles entamées et s'endormir comme des marmottes.

» Les Rues du Chemin de Traverse.